Avortement… mon amour
Il importe de ne pas consentir à la dogmatisation constitutionnelle de l’IVG. L’avortement ne fait que des victimes. L’enfant à naître est la première de ces victimes. Plus de 220 000 en France chaque année. On oublie qu’un nouveau-né à 9 mois de grossesse est un embryon de moins de 10, 12 ou 14 semaines. Ce n’est pas parce qu’il est invisible qu’il n’existe pas, chaque mère le sait.
La mère est aussi victime de l’avortement. Qu’elles furent en situation de détresse ou non, la décision d’avorter blesse les femmes au plus profond d’elles-mêmes. Des années après, nombreuses sont les femmes torturées par le regret qui découvrent le besoin de recevoir le pardon de Dieu.
Le père se voit privé de son enfant. Tous semblent considérer que l’embryon lui serait complètement étranger.
Les femmes sont victimes de l’avortement. En Chine, les avortements, devenus sélectifs, visent surtout les filles (jusque peu avant l’accouchement) à un tel point qu’un grave déséquilibre des sexes en découle (120 garçons naissent pour 100 filles).
La médecine est pervertie car elle met son art et sa technique au service de la destruction de la vie.
La société est mutilée de tant d’enfants qui ne naissent pas (1 avortement pour 3 naissances en 2023) et elle est endeuillée par une telle multiplicité de drames qu’il est interdit de nommer.
Pour sortir de cet ensemencement de mort qui couvre « d’un voile de deuil toutes les nations », il convient d’oser affirmer que la vie naissante est une espérance pour tous, quand bien même les conditions de départ ne sont pas optimales ; choisir de soutenir matériellement, moralement et spirituellement les mères en situation de détresse pour qu’elles puissent accueillir et élever leur enfant ; cesser de penser qu’une IVG est plus acceptable que de confier un nouveau-né à l’adoption ; reconnaître qu’une telle adoption ouvre un avenir à l’enfant et console la mère car d’autres font grandir la vie qu’elle a portée ; enfin dire la miséricorde de Dieu aux femmes abusées par la culture de l’IVG.
La vie est belle, aime-la ! La vie est un risque, prends-le ! (Mère Térésa)
+ P. Vincent Gallois
Jubilé 2025
A l’occasion du Jubilé, le diocèse organise un pèlerinage à Rome du 17 au 21 février 2025. Une centaine de places d’hébergement sont réservées. Toutefois, le programme du pèlerinage pourra être suivi indépendamment de l’inscription au groupe. Plus d’informations à venir.