Avec la fin de l’année, l’Église rappelle aux fidèles l’importance du Denier de l’Église pour son fonctionnement financier. Certains objectent à ces sollicitations qu’ils donnent déjà au Secours Catholique, aux Orphelins Apprentis d’Auteuil, aux Chrétiens d’Orient… L’Église se réjouit de cette solidarité vécue mais le Denier de l’Église n’est pas, pour les Catholiques, de la même nature qu’un don pour une œuvre.
Pour les Catholiques et spécialement pour ceux qui rejoignent les assemblées dominicales, il s’agit ni plus ni moins que de la contribution aux charges de la vie commune et non d’une offrande ou d’un don gracieux à une œuvre particulière, aussi bonne et nécessaire soit-elle. Comme dans le mariage où les époux doivent contribuer à proportion de leurs moyens, dans la communauté chrétienne, chacun a le devoir de contribuer à proportion de ses moyens.
C’est pourquoi ce don et son emploi sont soumis au contrôle et à la vigilance des paroissiens eux-mêmes à travers le Conseil Paroissial des Affaires Économiques. Par ailleurs, afin d’assurer une gestion transparente, les comptes diocésains sont soumis à la certification d’un Commissaire aux Comptes.
L’Église est attentive à se saisir et à vivre comme une communauté de foi, d’espérance et de charité. Cette dimension communautaire qui s’exprime notamment dans les assemblées dominicales doit aussi s’incarner chez les fidèles dans cette participation à sa nécessaire vie économique.
Merci de votre participation au Denier de l’Église qui affirme votre conscience ecclésiale.
https://don.diocese-toulouse.org/denier