Dimanche 19 novembre, Journée Mondiale des Pauvres
Dans sa récente lettre pastorale, notre Archevêque écrit : J’encourage toutes les paroisses à faire de la place aux plus petits, aux marginaux, aux sans-voix. Les pauvres et les étrangers nous dérangent, mais c’est un heureux dérangement évangélique.
Avec la Journée Mondiale des Pauvres du dimanche 19 novembre prochain voulue par le Pape François, nous est offerte une bonne occasion de nous laisser déranger. Comme il serait significatif, nous dit le Pape, d’inviter à partager le repas dominical après avoir partagé le repas eucharistique.
Pour répondre à ces invitations, ce dimanche 19 novembre, dans notre ensemble pastoral, sera organisé simultanément à Balma, Fonsegrives et Montrabé un « banquet paroissial de l’amitié ».
Dans cette perspective, il appartient à chacun d’entre nous d’ouvrir nos yeux et notre cœur pour repérer dans notre entourage une personne vivant une situation de pauvreté matérielle, physique, psychologique (solitude, isolement, maladie, handicap, déracinement, sans ressource…) et de l’inviter en l’accompagnant à ce banquet. Ce temps de partage sera une excellente occasion pour créer des liens avec ceux que nous ne voyons pas habituellement.
Des cartons d’invitation sont à votre disposition pour que vous puissiez les remettre en mains propres à ceux que vous inviterez. N’hésitez pas à les demander à la sortie des messes ou au secrétariat de la Paroisse.
Sans attendre, prévoyez de participer à ce banquet de l’amitié et repérez d’ores et déjà celui ou celle/ceux ou celles qui vous inviterez.
Laissez-vous déranger !
Conflit en Terre Sainte, le message du Cardinal Parolin, Secrétaire d’Etat
L’attaque terroriste perpétrée par le Hamas contre des milliers d’Israéliens qui s’apprêtaient à célébrer la fin de la fête de Soukkot, est inhumaine. Le Saint-Siège exprime sa condamnation totale et ferme. Par ailleurs, nous sommes inquiets pour les hommes, les femmes, les enfants et les personnes âgées qui sont retenus en otage à Gaza. Nous exprimons notre proximité avec les familles touchées, dont la grande majorité est juive, nous prions pour elles, pour ceux qui sont encore sous le choc, pour les blessés. Il est nécessaire de retrouver le sens de la raison, d’abandonner la logique aveugle de la haine et de rejeter la violence comme solution. C’est le droit des agressés de se défendre, mais la légitime défense doit aussi respecter le paramètre de la proportionnalité. Je ne sais pas quelles sont les possibilités de dialogue entre Israël et la milice du Hamas, mais si elles existent, elles doivent être poursuivies immédiatement et sans délai. Ceci afin d’éviter de nouvelles effusions de sang, comme c’est le cas à Gaza, où les attaques de l’armée israélienne font de nombreuses victimes civiles innocentes.
La paix ne peut être fondée que sur la justice. Les Latins aimaient à dire: “Opus iustitiae pax”, il ne peut y avoir de paix entre les hommes sans justice. Il me semble que la plus grande justice possible en Terre Sainte est la solution des deux États qui permettrait aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre côte à côte, dans la paix et la sécurité, répondant ainsi aux aspirations de la plupart d’entre eux. Le Saint-Siège continue à la soutenir. Mais aujourd’hui, qu’est-ce qui est juste ? Il est juste que les otages soient rendus immédiatement, même ceux qui sont détenus par le Hamas depuis les conflits passés : en ce sens, je renouvelle avec force le vibrant appel lancé et répété par le Saint-Père François ces derniers jours. Il est juste qu’en cas de légitime défense, Israël ne mette pas en danger les civils palestiniens vivant à Gaza. Il est juste, indispensable dirais-je, que dans ce conflit – comme dans tout autre – le droit humanitaire soit pleinement respecté.
Dimanche 19 novembre, ouvrons nos foyers
A l’occasion du 33ème dimanche du temps ordinaire, le Pape François a institué il y a quelques années « la Journée Mondiale des Pauvres ». Cette année, elle se déroulera le dimanche 19 novembre sur le thème :
« Ne détourne pas ton visage des pauvres » (Tb 4, 7)
En entendant le mot pauvre, on pense immédiatement à ceux – ils sont très nombreux – qui ne disposent pas de ressources financières suffisantes pour vivre décemment. Ce sont des pauvres mais ils ne sont pas les seuls. Il y a aussi les pauvres que l’on ne voit pas : personnes seules et/ou isolées, immigrés, malades, personnes souffrantes d’un handicap…, tous les « cabossés » de la vie. Si l’on veut bien ouvrir nos yeux et nos cœurs, chacun peut, où qu’il vive, identifier, autour de lui, une personne/famille vivant en situation de fragilité.
« Un fleuve de pauvreté traverse nos villes et devient toujours plus grand jusqu’à déborder », extrait du message du Pape François à l’occasion de cette journée :
https://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/poveri/documents/20230613-messaggio-vii-giornatamondiale-poveri-2023.html)
Nous ne pouvons pas rester sourds et aveugles face à toutes ces nombreuses formes de pauvreté qui nous entourent.
Nous vous proposons de répondre concrètement à l’appel du Pape François : « Comme il serait significatif à l’occasion de la journée des pauvres d’inviter à partager le repas dominical après avoir partagé le repas eucharistique », en invitant à déjeuner chez vous, ce 19 novembre, une ou des personnes vivant une telle pauvreté.
Vous en connaissez sans doute. Sinon, nous pouvons vous orienter vers des personnes qui attendent d’être reconnues et aimées telles qu’elles sont. La démarche est certes difficile, mais « s’impliquer personnellement est la vocation de tout chrétien » (Pape François). Ce serait l’occasion d’amorcer une sorte de parrainage qui pourrait se poursuivre au-delà de ce 19 novembre.
« J’encourage toutes les paroisses et autres communautés chrétiennes à faire de la place aux plus petits, aux marginaux aux sans voix. Les pauvres ou les étrangers nous dérangent mais c’est un heureux dérangement évangélique », écrit notre Archevêque, Monseigneur Guy de Kérimel dans sa récente lettre pastorale (https://toulouse.catholique.fr/L-Eglise-de-Toulouse-Famille-de-Dieu-envoyee-en-mission).
Si vous acceptez d’accueillir (personnellement ou avec des amis) une/des personne/s et que vous ne savez pas qui inviter, faites-vous connaître en inscrivant votre nom et vos coordonnées sur le tableau placé à cet effet au fond des églises du secteur Paroisses Porte du Lauragais.
A bientôt.
Corine Lencina et Alain Cerisola
L’Association Terre d’Amis a besoin de vous !
L’Association Terre d’Amis œuvre au service des demandeurs d’asile sur Balma et Toulouse. Nous avons besoin de bénévoles pour renforcer le pôle logistique, administratif et soutien scolaire. Si vous pouvez offrir 1 heure/ semaine ou par mois, vous êtes les bienvenues !
Nous récoltons toujours des jouets, jeux de société en très bon état pour le Noël des enfants. Nous avons également besoin de petit électroménager (bouilloire, four électrique…).
Le 9 septembre dernier, nous étions présents au Forum des Associations à Balma. L’occasion de présenter Terre d’Amis et de parler de nos missions et actions au service des demandeurs d’asile, et ce dans une bonne ambiance conviviale. Nous remercions Mme Lamant (1ère adjointe au Maire de Balma) et Mr Gineste (conseiller municipal chargé de la culture) pour leur présence à notre stand.
A très bientôt pour un repas partagé en octobre et le goûter de Noël le dimanche 3 décembre.
terredamis@gmail.com – Site internet : www.terredamis.org